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Publié le : 28 novembre 2022

Compte tenu de la hausse vertigineuse du prix des habitations, la nouvelle génération fera face à un véritable défi pour acheter une maison. Voici le problème : une habitation qui se vendait 400 000 $ il y a deux ans se vend maintenant à 500 000 $. Et le taux hypothécaire était alors à 2,8 % et il est maintenant à 7,1 %. Par conséquent, la mise de fonds a augmenté de 25 000 $ et les versements mensuels ont augmenté de 14 %, soit de 1 298 $ à 2 779 $. Pour un jeune couple, c’est un écart important. La pause du marché immobilier aidera un peu. Mais la hausse des taux hypothécaires rendra la situation encore plus délicate. Que pouvez-vous faire pour aider?

Le nouveau compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP), expliqué plus en détail dans cette publication, peut aider, surtout si deux partenaires achètent conjointement.

Si vos enfants ne peuvent pas attendre pour accumuler plus de 40 000 $ sur une période de cinq ans, le Régime d’accession à la propriété (RAP) lié au REER peut vous apporter une aide plus immédiate en permettant aux acheteurs d’emprunter jusqu’à 35 000 $ à leur REER et de rembourser, sans intérêts, ce montant au cours des 15 prochaines années.

Cependant, le prix très élevé des habitations peut faire en sorte que vous soyez tenu d’aider davantage, si vous en avez les moyens. Vous pouvez faire un cadeau dont le montant serait suffisant pour payer la mise de fonds. Cette approche est cependant risquée puisque, aujourd’hui, 50 % des mariages se terminent par un divorce. Et votre enfant peut devoir céder une partie de votre argent à son ex-conjoint.

Nous recommandons plutôt de leur octroyer un prêt qui peut être inscrit contre la propriété comme hypothèque de deuxième rang. Les banques ne sont malheureusement pas très enthousiastes quant à cette approche qu’elles perçoivent comme la preuve que l’habitation se situe au-dessus de leurs moyens. Elles insistent pour que votre argent soit un cadeau libre de tout lien, et non un prêt. Pour mettre en œuvre cette stratégie, il vous faudra donc manœuvrer pour contourner l’étroitesse d’esprit des banques.

Un cadeau ou un prêt provenant d’un parent pour l’achat d’une habitation ne constitue pas une attribution de revenu, car l’habitation n’est pas prévue être un placement productif de revenus. Les cadeaux et les prêts sans intérêts sont rarement remboursés et ne sont donc pas pour tout le monde.

Si votre capital pour votre propre retraite est limité, vous feriez bien de suivre le conseil de Polonius : « Ne sois ni emprunteur, ni prêteur! ».

Assurez-vous plutôt que vos enfants restent dans les limites de leurs moyens et qu’ils profitent des régimes fiscaux mis à leur disposition, puis encouragez-les à rembourser le prêt hypothécaire le plus rapidement possible.  Voyez si leurs employeurs ne seraient pas disposés à leur octroient des fonds, sans intérêts. Demandez à des parents plus aisés leur soutien. Faites-en une affaire de famille!

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