Tous les placements comportent des risques, dont le degré diverge. Les actions, les obligations, les fonds communs de placement et les fonds négociés en bourse peuvent perdre de la valeur en raison de circonstances particulières auxquelles la société sous-jacente est confrontée, ou encore parce que la conjoncture économique est mauvaise et qu’il règne un climat de méfiance sur le marché. Même les placements soi-disant « sûrs » comme les CPG ou les fonds du marché monétaire comportent un risque lié à l’inflation, c’est-à -dire un risque de perte de pouvoir d’achat.
S’il accepte le risque de marché, l’investisseur est rémunéré par la possibilité de réaliser un meilleur rendement sur son placement. Celui qui veut atteindre un objectif financier sur un horizon de placement éloigné améliorera ses chances d’y arriver en investissant judicieusement dans des catégories d’actif assorties d’un degré de risque relativement élevé, comme les actions ou les obligations, plutôt qu’en se contentant de catégories d’actif à faible risque. Il peut toutefois être pertinent d’investir uniquement dans des placements liquides si les objectifs financiers sont rapprochés ; donc tout dépend de l’horizon de placement.
En combinant diverses catégories d’actif assorties de différentes caractéristiques relatives au rapport entre le risque et le rendement, à savoir des placements qui se comportent différemment selon les conditions du marché, l’investisseur peut atténuer le degré de risque de l’ensemble de son portefeuille. Dans le passé, les rendements des actions, des obligations et des placements liquides n’ont pas évolué à la hausse ou à la baisse en même temps et dans une même proportion. La diversification peut se faire non seulement au moyen de ces catégories générales d’actif, mais aussi en fonction de la qualité du crédit, du degré de liquidité et de la région géographique. Les conditions du marché qui favorisent le bon comportement d’une catégorie d’actif provoquent bien souvent le moins bon comportement d’une autre catégorie. De surcroît, du point de vue de la volatilité, les différentes catégories d’actif n’évoluent pas de pair. La diversification des catégories d’actif réduit le risque global et fait en sorte que le rendement de l’ensemble du portefeuille suive une trajectoire plus régulière. Il importe également d’engranger les gains et de gérer le risque en procédant régulièrement à un rééquilibrage du portefeuille visant à le ramener à ses cibles de répartition initiales.
Pour atteindre ses objectifs financiers à long terme, il est donc essentiel d’accepter le risque d’investissement tout en le balisant au moyen de la répartition de l’actif. Un degré de risque trop faible pourrait se traduire par des rendements inférieurs aux objectifs fixés. Un degré de risque trop élevé pourrait inciter l’investisseur à changer de stratégie de placement lorsque le marché est en recul et à matérialiser ainsi ses pertes.
L’évaluation du profil de risque d’un client est non seulement une étape importante de l’entretien exploratoire de KERR, mais c’est également un dialogue constant entre le client et le conseiller. KERR se sert non seulement de ses propres méthodes de définition du profil de risque, ses outils exclusifs, mais applique aussi un processus d’évaluation du risque financier conçu par un tiers. Une fois le profil de risque défini, la combinaison d’avoirs appropriée pour le client lui est recommandée.